PROJECT-C :
COURTS MÉTRAGES QUI EXPLORENT DE GRANDES IDÉES

Project-C a invité des cinéastes vivant en Colombie-Britannique à soumettre des courts métrages qui utilisent du matériel recyclé, des images trouvées (found footage) ou des images en mouvement converties. Nous étions intéressés par la façon dont les cinéastes utilisent du matériel préexistant pour transmettre un message avec une pertinence contemporaine. Notre liste de 10 films inclut ceux qui avaient l’approche créative, l’exécution et le message les plus forts. La sélection couvre une variété de genres, du cinéma expérimental analogique au documentaire en passant par les films d’art, l’animation, le conte et les essais personnels.

DIFFUSION CONTINU GRATUITE: SEPTEMBER 22-OCTOBER 6, 2020!

VEUILLEZ NOTER : la période de diffusion en continu gratuite est maintenant terminée. Ces œuvres peuvent être louées au tarif de groupe indiqué sur cette page ou vous pouvez les louer individuellement sur la plateforme avec un compte de location VUCAVU.
 
 
Project-C : Courts métrages qui explorent
de grandes idées

Programmé par Cineworks

TEXTE DE COMMISSARIAT : 
APRIL THOMPSON


PROJECT-C :
COURTS MÉTRAGES QUI EXPLORENT DE GRANDES IDÉES

TEXTE DE COMMISSARIAT : 
APRIL THOMPSON, Directrice générale du Cineworks Independent Filmmakers Society

 

Parmi les films, The Script de Conor Provenzano et Feminine Appetite d’Isaac You utilisent des images d’archives pour critiquer les standards sociaux et les mythologies culturelles tels que l’attrait de la blancheur. Ces artistes utilisent le son, le rythme et le récit pour satiriser ces images anachroniques, tout en nous faisant réfléchir à comment ces idées se manifestent de nos jours.

Dans les films Travel Sizes de Xinyue Liu, Once Upon A Time de Han Pham, et Ice Cream de Sydney Southam, nous découvrons des réflexions personnelles sur la mémoire incarnée, l’identité collective, et la façon dont les images partagées peuvent créer une nostalgie pour l’endroit d’où on vient et sa famille. Chacun de ces cinéastes présente une approche unique de la limite entre la fiction et la non-fiction, considérant comment les deux peuvent fusionner au sein de l’imagerie qu’on consomme.

Dans A Meditation on Grain de David Avelino, et No Monopoly on Bad Judgement de Peter Sickert, les artistes utilisent des images et des sons trouvés pour jouer avec la matérialité même du cinéma. Respectivement, ils contemplent la poésie d’une boucle sonore et de la mise au point, et la déformation du son magnétique parallèlement au grain de la pellicule. Dans ces œuvres plus abstraites, nous sommes encouragées à penser à comment la forme dicte le message, et à la signification que nous projetons dans le médium.

 

Dans ces œuvres plus abstraites, nous sommes encouragées à penser à comment la forme dicte le message, et à la signification que nous projetons dans le médium.


On retrouve une réflexion sur le processus créatif de l’art lui-même dans YNMD de Laura Arboleda et Underwater de Phoebe Parson. YNMD nous présente un poème visuel en images trouvées analogiques, arrangées au hasard avec des commandes audio. Underwater est une plongée personnelle dans la perspective changeante que quelqu’un a du succès et de l’échec, avec des songeries sur le temps, le processus, et l’idéation créative. Malgré leurs méthodes très différentes, ces deux films offrent un répit de l’approche rationnelle et logique de l’art, célébrant plutôt l’intuition et l’abandon de l’ego.

Finalement, dans SMGAN de Giselle Liu, nous découvrons l’importance des histoires et des formes d’art pour préserver les connaissances autochtones intergénérationnelles. Tourné en Lax Kwa’laams sur les territoires non cédés de la nation Ts’mysen Nation, le film suit l’artiste autochtone Tina Robinson alors qu’elle mène la première étape de l’art traditionnel autochtone du tissage de chilkat : la récolte. Dans ce documentaire expérimental tout en simplicité, l’idée du recyclage est abordée par rapport à la récolte du cèdre pour maintenir les pratiques artistiques significatives.

À travers cette puissante sélection de films réalisés par des cinéastes canadiens émergents, les spectateurs sont invités à découvrir des réflexions à la fois personnelles et sociétales sur l’identité, la migration, la famille et l’art, tout en célébrant la créativité de la conversion et de la réinvention des matériaux qui existent partout autour de nous.

 

— April Thompson 
Directrice générale de Cineworks Independent Filmmakers Society

À travers cette puissante sélection de films réalisés par des cinéastes canadiens émergents, les spectateurs sont invités à découvrir des réflexions à la fois personnelles et sociétales sur l’identité, la migration, la famille et l’art, tout en célébrant la créativité de la conversion et de la réinvention des matériaux qui existent partout autour de nous.

Cineworks Independent Filmmakers Society remercie leurs bailleurs de fonds pour leur support.


VUCAVU remercie Cineworks Independent Filmmakers Society pour leur partenariat dans la création de ce programme.