L’itinérance qui me fascine n’est pas toujours apparente et ne prend pas nécessairement la forme d’un individu, mendiant ou dormant sur un banc public. Il s’agit plutôt de femmes qui ont erré d’institutions en logements précaires, elles ont habité chez des parents et des amis. Ces femmes sont fières et elles s’habillent convenablement dans des friperies de sorte qu’on ne les voit pas. Elles sont invisibles.