Fond pictural de jaune, rose et gris doux avec une branche d'arbre sans feuille en bas au centre.

VUCAVU présente :

 PLACEMENTS + RUPTURES : 
INACTIONS EN MATIÈRE DE LOGEMENT

Commissaires: d'Alexandra Gelis et Madi Piller

Le premier programme de la série « PLACEMENTS + RUPTURES » est intitulé « Inactions en matière de logement ». Ce programme entend réactiver un discours « ancien nouveau » pour ponctuer l’éternel problème du logement social, qui s’étend sur plus de 50 ans, du début des années 1970 à aujourd’hui. Cette série met en lumière la fragilité d’un système qui exige l’élaboration d’une politique complexe pour répondre à la réalité de la précarité dans toute sa sévérité.

Ce programme, qui mêle des documentaires de longue durée et des courts métrages expérimentaux, offre un bouquet de voix et de démarches présentant des visions personnelles inattendues, d’une proximité et d’une intimité uniques. Ce programme illustre la façon dont les cinéastes canadiens ont trouvé des moyens de résister tout en se confrontant à ces enjeux au fil du temps.



Causerie d’artiste virtuelle : Jaime Black et Collectif HAT (Hyacinthe Raimbault, Angie Richard, et Tracey Richard)
​Mercredi, le 22 mars 2023 EN DIRECT, 18 h 30 à 19 h 30 EST (17 h 30 CDT / 19 h 30 ADT / 15 h 30 PDT)
Modéré par Alexandra Gelis et Madi Piller

POSEZ VOS QUESTIONS sur ce lien de chat pendant la diffusion en direct https://vimeo.com/event/3144340/chat/interaction/

       

Rejoignez-vous à nous le 22 mars pour une causerie d’artistes virtuelle animée par Alexandra Gelis et Madi Piller, les commissaires du programme « Placements + Ruptures », en conversation avec Jaime Black et les 3 membres du Collectif HAT (Hyacinthe Raimbault, Angie Richard, et Tracey Richard), des artistes dont les œuvres sont présentées dans le cadre de ce premier programme « Inactions en matière de logement ». Ce groupe d’artistes discutera de leurs processus créatifs et ils aborderont des thèmes du déplacement, du territoire, du deuil et du rétablissement.


PLACEMENTS + RUPTURES : INACTIONS EN MATIÈRE DE LOGEMENT

Essai d'Alexandra Gelis et Madi Piller


En ces temps de bouleversements économiques, politiques et sociaux, l’incertitude créée par les effets de la vie post-pandémique et les déplacements causés par le réchauffement climatique et les guerres, la précarité des conditions de vie est devenue une possibilité proche pour la plupart d’entre nous.

Ce programme de films se propose de faire resurgir un discours « ancien-nouveau » afin de ponctuer l’éternel problème du logement social, qui s’étend à plus de 50 ans, du début des années 1970 à aujourd’hui. Il présente dans un nouveau contexte la fragilité d’un système qui déclenche des discussions passionnées, développe sur ce qui semble être de la recherche et de l’élaboration de politiques complexes et qui doit encore aborder la sincérité de la précarité dans toute sa sévérité.

Trop souvent, les stratégies relatives aux besoins en matière de logement sont inadéquates, que ce soit dans le contexte canadien ou mondial. Les questions de propriétés publiques et privées, de programmes politiques compréhensifs, de recherche, de plans préliminaires et de territoires privés et publics font partie de la problématique.

... doit encore aborder la sincérité de la précarité dans toute sa sévérité.

Image fixe de "When Land And Body Merge", Jaime Black et Lindsay Delaronde, 2020, 00h 08m 34s, Video Pool Media Arts Centre

 

La définition du concept du logement abordable par rapport au logement social comporte une distinction économique élaborée avec des programmes proposés par des fonctionnaires, des promoteurs et des consultants dans les systèmes publics et privés. Pour que les politiques et les programmes adoptés atteignent les objectifs souhaités, il est nécessaire de faire tenir les décideurs politiques à leur mot et de travailler assidûment avec les personnes dans le besoin et les activistes en vue d’atteindre des objectifs communs en matière de logement.

En outre, le « problème » de l’environnement urbain mondial ne concerne pas seulement une question de logement. Cela concerne les espaces que nous partageons et la richesse de notre compréhension réciproque en tant qu’espèce sociale et en tant qu’êtres humains bénéficiant d’un accès équitable à des conditions de vie dignes, tant sur le plan social que sur le plan écologique.

Les films présentés dans ce programme sont une combinaison de cinq films expérimentaux, courts et longs métrages, qui se rejoignent et se complètent mutuellement à la confluence du logement social pour les personnes à faible revenu.

... en tant qu’êtres humains bénéficiant d’un accès équitable à des conditions de vie dignes, tant sur le plan social que sur le plan écologique.

Image fixe de "Castles On The Ground", Ananya Ohri, 2015, 00h 01m 00s, CFMDC 

 

La conversation est étendue et doit continuer. Nous voulons partager avec le public l’accès à ces questions essentielles de la vie sociale qui se reflètent dans ces films. Au cours de nos recherches en tant que commissaires, nous avons rencontré de nombreux films que nous ne pouvions pas inclure dans le programme en raison de diverses contraintes. Mélangeant des documentaires de longue durée et des courts métrages expérimentaux, ces films offrent un bouquet de voix et de démarches qui présentent des visions personnelles inattendues, avec une proximité et des intimités singulières.

Cette courte sélection d’œuvres supplémentaires témoigne de la façon dont les cinéastes canadiens ont inventé des moyens de résister tout en se confrontant à ces questions au fil du temps :
 
> « Mattress City » (1997) de Kika Thorn
> « Shelter » (2001) de Roberto Ariganello
> « Safe Park » (2001) de Rebecca Garret 46m 30s
> « Slums: Cities of Tomorrow » (2013) de Jean-Nicolas Orhon. 1 h 22 min
> « Erasure of Communities » (2016) de Monica Sehovic Forrester. 7 min 27 s
> « My Gentrification » (2020) de Marcos Arriaga. 29 min 21 s
> « Facticity » (2021) de Jorge Lozano. 3 min 52 s
> « Me and My Room » (2021) de Nicole Tanguy 11 min 15 s
> « Trajectoires » de Jenny Cartwright. 20 min 31 s (boucle)
 
– Essai co-rédigé par Alexandra Gelis et Madi Piller


... ces films offrent un bouquet de voix et de démarches qui présentent des visions personnelles inattendues, avec une proximité et des intimités singulières.

À PROPOS DES ARTISTES PRÉSENTÉS DANS LE CADRE DE LA CAUSERIE D’ARTISTES

JAIME BLACK


Jaime Black est une artiste multidisciplinaire d’ascendance mixte anichinabée et européenne. Sa pratique artistique aborde les thèmes de la mémoire, de l’identité, du lieu et de la résistance. Elle s’appuie sur une compréhension du corps et de la terre comme sources de connaissances culturelles et spirituelles.
>> https://www.jaimeblackartist.com/​ 
>> PROFIL SUR VUCAVU

COLLECTIF HAT 


Les œuvres HAT naissent principalement d’une affinité avec un sujet et utilisent différents médiums tels que la lumière, la vidéo, et le son, pour créer des installations multimédias et des courts-métrages expérimentaux. Dans leur exploration cinématographique et leur travail artistique, les artistes ne se limitent pas à un genre. Utilisant des techniques comme le time-lapse, l’animation, le mapping vidéo, et la manipulation de sons captés, leurs œuvres se situent entre le numérique et l’analogue. 

HAT est composé de trois artistes (Hyacinthe Raimbault, Angie Richard, et Tracey Richard) venant d’horizons différents qui mettent leurs compétences en commun pour créer des installations d’art multimédia, des films expérimentaux, et des projections VJ lors de concerts.  Depuis 2018, leur travail a été présenté dans plusieurs festivals à travers les Maritimes (RE:FLUX, Inspire, Messtival, Third Shift, Area 506, Lumière, Nocturne) ainsi qu'à l'échelle nationale d'un océan à l'autre (Dawson City, Vancouver, Montréal...) et à l'international en Louisiane et à Paris.
>> www.collectifhat.ca/

À PROPOS DES COMMISSAIRES

ALEXANDRA GELIS
Artiste colombienne vénézuélienne vivant et travaillant à Toronto, en Ontario, sa pratique en studio combine les nouveaux médias, l’installation et la photographie avec des éléments électroniques interactifs conçus sur mesure. Ses projets utilisent l’enquête de terrain personnelle comme outil pour explorer l’écologie de divers paysages en examinant les traces laissées par diverses interventions sociopolitiques. Elle utilise des techniques de saisie de données, la vidéo, le son, et les médias spatiaux et électroniques pour créer des installations immersives documentaires; des vidéos à canal unique; et des photographies expérimentales.
>> https://alexandragelis.com/ 
>> PROFIL SUR VUCAVU

MADI PILLER
Madi Piller est une réalisatrice, animatrice, programmatrice et conservatrice indépendante qui vit et travaille à Toronto, Canada. Ses images abstraites, non-représentatives et poétiques sont issues de ses explorations cinématographiques en Super 8, 16mm et 35mm, ainsi que de la photographie et de la vidéo. L'imagerie résultante est fortement influencée par diverses techniques et styles d'animation.
>> https://www.madipiller.com/
>> https://www.pixfilm.ca/
>> PROFIL SUR VUCAVU



Cette série de programmes est présentée par VUCAVU.

VUCAVU remercie le Conseil des Arts du Canada pour son généreux soutien.