En explorant les diverses significations du rythme (vitesse, mesure ou contrainte), PACED sonde le double paradoxe du nomadisme urbain : désaffection envers la connectivité croissante et le mouvement constant de la vie quotidienne qui ne cesse de nous renvoyer au même endroit. À partir de courtes séquences de 10 secondes non répétitives (principalement filmées avec un téléphone intelligent) qui clignotent sur cinq écrans partagés, PACED heurte et régule le mouvement et l’interaction sémantique des images et de la musique en fonction d’une structure interne afin de disserter sur la façon dont l’urbanisme a dissocié les résidents de la nature, et dont ses rituels et son aspect lisse nous détournent de sa cruauté et de ses répercussions.