Bio

En tant que Dakota/Anishinaabe métissée avec du sang irlandais/belge, Kristin Flattery, une artiste contemporaine et mère de la première nation Long Plain, est profondément engagée à faire valoir les traités, les revendications territoriales, l’identité et ce que les 150 prochaines années réservent à Kanata. Tout cela afin d’explorer et d’apprendre une identité culturelle jadis refusée à sa famille maternelle, ce qui devient un acte de résilience et de décolonisation. À travers une variété de médias incluant la performance artistique, l’installation vidéo et la photographie, elle explore des concepts tels que l’hybridité, l’identité, la souveraineté autochtone, et la décolonisation. Par l’entremise de sa pratique artistique, elle croit que la guérison des traumatismes et l’usage de l’art comme moyen d’expression et de communication sont à la fois importants et nécessaires. Flattery prône la décolonisation des pratiques artistiques, utilisant son corps comme véhicule d’expression afin de démanteler les stéréotypes coloniaux eurocentriques et de revendiquer le savoir autochtone traditionnel.