National Indigenous Media Arts Coalition

National Indigenous Media Arts Coalition Présente:
 

àdisòkàn gaye minawázawin

Commissaire: Carly Brascoupé

Image fixe: "Twilight Dancers", Paola Marino et Theola Ross (2017)

àdisòkàn gaye minawázawin

Kwey Carly Brascoupé nindijinkaz. Kitigan Zibi Anishinaabeg gaye Batchewana Bay gaye Tkaronto, Ontario. Nindonjiba makwa ni dodem.
 


Salut!
Je m’appelle Carly Brascoupé. Je suis une Algonquine de la communauté de la Première nation de Kitigan Zibi Anishinaabeg et une Ojibwé de la Première nation de la baie de Batchewana. Je suis née et j’ai grandi à Tkaronto, en Ontario. Je fais partie de la famille de l’ours.

Je suis enthousiaste à l’idée de présenter cette soigneuse sélection de films avec vucavu.com et la Coalition nationale des arts médiatiques autochtones (NIMAC) en tant que leur coordinatrice des programmes et des relations avec les collectivités. C’est un privilège de mettre en valeur ces cinéastes et leurs histoires à propos des Afro-Autochtones, de la bispiritualité, des femmes, de la danse, de la reconnexion des peuples autochtones, et de la jeunesse.

‹‹ J'ai couru vers notre bol à purification, l'herbe douce et la sauge, et j'ai commencé à les purifier. Et espérais que mes prières seraient exaucées pour ramener ma mère du monde des Esprits ››

- Citation de "Healing Bells" (2018) 

Plus précisément aux traumatismes inter-générationnels, qui nécessitent plusieurs étapes pour guérir, afin de favoriser la sécurité, le souvenir, le deuil et la restauration des relations.

Chez les Premières nations, les Inuits et les Métis, nous sommes souvent associés à nos traumatismes. Plus précisément aux traumatismes intergénérationnels, qui nécessitent plusieurs étapes pour guérir, afin de favoriser la sécurité, le souvenir, le deuil et la restauration des relations. Durant ces étapes, les personnes autochtones font souvent face à des réactions telles que le choc, la peur et parfois la culpabilité.

Au sein de nombreuses nations autochtones, raconter des histoires fait partie de leur culture, que ce soit via le cinéma, la vidéo, la danse ou la musique. C’est une façon de nous exprimer et de guérir en offrant de l’espoir, de l’inspiration et de l’autonomie à la prochaine génération. Grâce à ces émotions, actions et comportements positifs, nous avons accès à un bonheur sincère et à un sentiment d’épanouissement. 

Je vous présente àdisòkàn gaye minawázawin, ce qui signifie « histoires de bonheur » en dialecte algonquin. J’espère que vous aimerez autant ces films que moi!

-  Carly Brascoupé




N’oubliez pas de participer au concours de la NIMAC sur Instagram @indigenous_media_art pour courir la chance de remporter 1 des 2 prix incluant des articles provenant d’entreprises autochtones.

Faites-nous savoir quel film vous avez préféré!

Au sein de nombreuses nations autochtones, raconter des histoires fait partie de leur culture, que ce soit via le cinéma, la vidéo, la danse ou la musique. C’est une façon de nous exprimer et de guérir en offrant de l’espoir, de l’inspiration et de l’autonomie à la prochaine génération.

À PROPOS DE LA COMMISSAIRE : CARLY BRASCOUPÉ


Carly Brascoupé est une Anishinaabe kwe de la Première nation de Kitigan Zibi Anishinaabeg et de la Première nation de la baie de Batchewana, en Ontario. Elle est née et a été élevée sur le territoire du traité du plat à une cuillère, aussi connu en tant que Tkaronto, Ontario.

Diplômée du programme de relations publiques avancées du collège Humber, c’est une auteure qui s’intéresse à la mode autochtone contemporaine, aux textiles, et aux arts. Elle est également passionnée par la photographie, le cinéma, la musique et, plus récemment, la couture et le perlage. Elle a précédemment travaillé comme photographe d’événement et promotrice de mode et de marques lifestyle.

À PROPOS DES PARTENAIRES


The National Indigenous Media Arts Coalition’s (NIMAC) priority is to support, promote, and advocate for Indigenous media artists and arts organizations within the context of Canadian media arts practices. We connect Indigenous artists to not-for-profit arts organizations on a national scale.

Fondé en 2004, le Wapikoni mobile est une organisation autochtone qui place la création et l’excellence artistique au service de la souveraineté narrative des Nations. Ses studios ambulants d’intervention, de formation et de création audiovisuelle sillonnent le pays à la rencontre des communautés autochtones. Sa mission est d’amplifier les voix des jeunes grâce aux courts-métrages et à la musique, de diffuser ces œuvres à travers le Canada et le monde entier, et d’offrir un outil de développement professionnel et de transformation sociale. Depuis sa création, des milliers de participants du Wapikoni issus de 36 nations ont participé à la réalisation de plus de 1300 courts-métrages traduits en plusieurs langues et récipiendaires de nombreux prix et mentions dans des festivals nationaux et internationaux. Le Wapikoni est un organisme à but non lucratif et de bienfaisance soutenu par de nombreux partenaires publics et privés. Depuis 2017, le Wapikoni est aussi un partenaire officiel de l’UNESCO.

L’Alliance des arts médiatiques indépendants (AAMI) est un organisme national à but non lucratif dirigé par ses membres, qui travaille à l’avancement et au renforcement de la communauté des arts médiatiques au Canada.  Représentant plus de 100 organisations indépendantes de production, distribution et diffusion en cinéma, vidéo, audio et nouveaux médias dans le pays, l’AAMI sert ainsi plus de 16 000 artistes indépendants et travailleurs culturels.



NIMAC remercie le Conseil des arts du Canada et le programme Jeunesse Canada au travail du Gouvernement du Canada de leur soutien.