Unlike the hippopotamus, a bird

Durée totale du programme : 1:22:25 min


Les durées suivantes correspondent à la vidéo préséquencée de courts métrages ci-dessus :

  • 00:00:18 : “Cheap Pints at Memory Palace”, Violet Pask, 2022
  • 00:6:10 : “Dear Hiring Committee”, Camille-Zoé Valcourt-Synnott, 2022
  • 00:36:47 : ”Hands”, Rebecca Wolfe, 2022
  • 00:46:42 : “Now I Have Pomegranates”, Steph Rybcyzn, 2022
  • 01:12:09 : “Light Castings”, Rachel Bruch, 2022
  • 01:16:24 : “THRESHELD”, Kit Holden-Ada, 2022
Un arrêt sur image d'une table et de chaises devant des projections de lèvres et d'herbe.

"Unlike the hippopotamus, a bird":
Une projection

Présenté par Centre For Art Tapes


Unlike the hippopotamus, a bird

Présenté par le Centre for Art Tapes



L’hippopotame et le pique-bœuf entretiennent une relation mutualiste. L’hippopotame est heureux de passer du temps avec le pique-bœuf, car ce dernier mange les insectes se retrouvant sur sa peau. Le pique-bœuf aime être en présence de l’hippopotame, car cela lui permet de bien manger, dans le confort et la sécurité. Chacun offre quelque chose à l’autre. C’est une amitié saine, une bonne transaction d’affaires.

Or, ce peut parfois aller moins bien. Le pique-bœuf blesse à l’occasion la chair de l’hippopotame — une invitation intentionnelle pour que les parasites qui forment la nourriture du pique-bœuf se posent dans les incisions. Dans ce cas, l’hippopotame doit évaluer ses options : « peut-être y a-t-il un prix à payer pour être en relation avec le pique-bœuf? » Ils poursuivent néanmoins leur manège, formant un duo aussi étonnant que charmant, tout en contrastes. Contrairement au massif mammifère, le petit oiseau ne pourrait probablement pas survivre sans lui. Mais les choses ne sont peut-être pas aussi simples. Il y a possiblement un véritable équilibre au sein de cette relation. 

 

Le pique-bœuf aime être en présence de l’hippopotame, car cela lui permet de bien manger, dans le confort et la sécurité.

De diverses façons, les vidéos sont à propos de relations complexes, qu’elles soient familiales, ancestrales, professionnelles, romantiques ou générationnelles.

Bien que toutes les œuvres soient très différentes, il y a des échos fascinants qui se dégagent entre elles. Collectivement, on dénote une certaine balance entre l’ordinaire et l’étrange, le théâtral et le monotone, l’humour et la gravité, la poésie et la franchise.

Au cours des 8 derniers mois, les artistes Kit Holden-Ada, Violet Pask, Steph Rybczyn, Rebecca Wolfe, Rachel Bruch et Camille-Zoé Valcourt-Synnott ont participé à des ateliers intensifs et ont reçu du mentorat et des critiques constructives qui ont mené à la création de six œuvres vidéo complexes abordant les liens et les désalignements.

Comme l’hippopotame et le pique-bœuf, iels se retrouvent dans une série d’interactions déconcertantes. Les artistes réagissent à tout cela avec soin, après mûre réflexion, par l’entremise de la représentation technologique.  

- Riss Sean Cruz
Responsable de la coordination de l’exposition, CFAT


 

Bien que toutes les œuvres soient très différentes, il y a des échos fascinants qui se dégagent entre elles.
Une personne blanche en chemise blanche fixe son rouge à lèvres rouge.

À PROPOS DES ARTISTES 


Camille-Zoé Valcourt-Synnott

Camille-Zoé Valcourt-Synnott (elle) est une artiste multidisciplinaire originaire du Québec, désormais établie à Dartmouth/Halifax (Nouvelle-Écosse). Elle a obtenu un baccalauréat de l’université Concordia en 2018 et une maîtrise de l’université NSCAD en 2020. Ses performances explorent la valeur de l’œuvre d’un artiste, les perceptions de productivité et la rencontre entre la vie et l’art. En référence aux tâches quotidiennes, au travail (non) rémunéré et au travail invisible, sa pratique souligne les lacunes bien présentes dans le secteur artistique, mais trop souvent ignorées. Elle s’intéresse aux intersections entre le travail, les genres et les classes, qui contribuent à faire que certains publics se sentent plus ou moins bienvenus dans différents lieux de diffusion artistique. Ses performances et ses œuvres textuelles ont été présentées dans des centres d’artistes autogérés et des galeries à travers le Canada. En 2020-2021, elle a occupé un poste de rédaction de demande de subvention à la galerie Forest City (London, ON), une performance d’un an et un emploi créé par l’artiste conceptuel Joshua Schwebel. Elle a récemment reçu du soutien financier du Conseil des arts du Canada pour compléter sa formation en conservation au Node Center (Berlin, Allemagne). Elle travaille actuellement à la galerie d’art Dalhousie et elle est une des boursières en arts médiatiques du Center for Art Tapes (CFAT). 

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Violet Pask

Violet Pask est une autrice émergente ayant un intérêt pour les arts médiatiques. Elle s’intéresse particulièrement à la psychanalyse, au son et à l’adaptation, mais elle s’inspire surtout du travail communautaire et de ce qu’elle apprend de son entourage.


Kit Holden-Ada 

Originaire des prairies, Kit Holden-Ada pratique plusieurs disciplines artistiques à Kjiputktuk, Mi’kma’ki (Halifax, Nouvelle-Écosse). Iel a étudié en tant qu’artiste interdisciplinaire (céramique/ orfèvrerie) à l’université NSCAD et iel produit une ligne de bijoux, Fervour’s Own Jewellery depuis 2011. Iel aime travailler de près avec le corps et les éléments, considérant l’artisanat comme une pratique incarnée. Kit maintient un lent engagement avec le mouvement, l’art sonore et les installations qui explorent les relations (queer), la pratique artistique et le jeu. Iel écrit de la poésie et apprend à jouer de la batterie.


Rachel Bruch

Rachel Bruch est une multi-instrumentiste, compositrice, peintre et cinéaste émergente vivant à K’jipuktuk (Halifax). Son projet solo Blue Lobelia marie des influences classiques et indie-folk, à travers du looping, du chant et des airs de violon et de guitare. Elle a lancé deux albums complets, Perennial (2016) et Beneath all Bloom (2019). En 2021, Rachel a composé et interprété des arrangements de chansons folk et de ballades populaires de la collection Helen Creighton, à paraître via Big Turnip Records. Sa première œuvre de cinéma numérique était un vidéoclip pour sa chanson « Holding on must always lead to letting go » (2021). Les créations de Rachel sont inspirées en grande partie de son expérience en tant que mère et en tant que musicothérapeute auprès de personnes atteintes de démence et en soins palliatifs. Sa pratique artistique explore ses réflexions à propos de la vulnérabilité, de l’amour et de la résilience face au deuil et à la souffrance.

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Steph Rybczyn

Steph Rybczyn est un être humain vivant à K’jipuktuk (Halifax) avec ses amis à deux pattes, quatre pattes, avec des nageoires, avec des ailes ou avec des feuilles. Son œuvre fantaisiste est toujours informée par le deuil et la précarité d’avoir un corps et de l’habiter. Doutant toujours de ses propres souvenirs, à savoir s’ils sont factuels ou imaginaires, son mantra est « qui sait? » Elle apprécie toujours une bonne histoire, et elle croit que chaque objet possède une existence secrète qui peut se révéler si on procède correctement. C’est un processus sacré et essentiel à l’implantation de nouvelles structures relationnelles afin de sortir du chaos. Elle aime chanter des chansons secrètes aux habitants de ses écosystèmes personnels, ce qui consiste parfois à décorer ses plantes et à construire des jouets pour chat avec des rouleaux de papier de toilette.

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Rebecca Wolfe

Rebecca Wolfe (elle) est une artiste émergente en théâtre multimédia vivant à Kjipuktuk/Halifax. Elle est actrice, danseuse, productrice, éducatrice, autrice et maintenant vidéaste grâce au FCAT. Se spécialisant en créations collectives, elle est diplômée du programme de performance théâtrale du collège Humber (2019). Elle développe actuellement un projet de danse/théâtre avec la chorégraphe Anastasia Wiebe, une ancienne de la Bourse en arts médiatiques. Elle est la directrice artistique de la troupe de théâtre Alinea, avec laquelle elle a lancé sa pièce en un acte Penny dans le cadre du Halifax Fringe. Elle enseigne dans des endroits tels que le centre MacPhee, l’école de danse Leica Hardy et Halifax Regional Arts. Rebecca a produit et travaillé en coulisses avec le théâtre Villains, le théâtre HomeFirst et Live Art Dance. Elle a remporté le Prix d’excellence du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse, le Prix de théâtre de la Nouvelle-Écosse, et le concours d’écriture d’une pièce de 10 minutes du théâtre Eastern Front. Elle a joué à la télévision dans des séries telles que Diggstown, Trailer Park Boys et Mr. D.



Ce programme est présenté par le Centre for art tapes (CFAT)

   

CFAT tient à remercier son bailleur de fonds, le Conseil des arts du Canada, la provine de la Nouvelle-Écosse et la municipalité régionale de Halifax.

    





Soutien et mentorat supplémentaires fournis par :

Nat Chantel
Lou Sheppard
Rena Thomas
Rajee P. Jejishergill
Becka Barker
Alex Turgeon