DIFFUSION EN CONTINU GRATUITE POUR 48 HEURES : 

de 9H le 25 FÉVRIER jusqu'à 9H le 27 FÉVRIER 2021

 
#LANDBACK

Nous ne sommes pas une phase : Série de projections et de discussions autochtones

LAND BACK

Commissaire : Julie Rae Tucker

Diffusion en continu gratuite des films sur VUCAVU:
9h (HNE) le 25 février à 9h (EST) 27 février, 2021

le Centre d’éducation autochtone de l’île de la Tortue de l’Université de Windsor, les services aux étudiants autochtones du Collège St. Clair, VUCAVU et le Conseil des arts de Windsor et sa région (ACWR) présentent 


Nous ne sommes pas une phase : Série de projections et de discussions autochtones 


LAND BACK

FILMS PROGRAMMÉS PAR JULIE RAE TUCKER


 

« Le retour des... terres est un indicateur juridique important pour nos ancêtres et nos futures générations que nous sommes à nouveau chez nous et que le territoire nous appartient légalement. » 

-Chef Jason Henry, Anishinaabek News, 16 septembre 2020


Voici la dernière projection de la série Nous ne sommes pas une phase : Série de
projections et de discussions autochtones
. Au coeur de cette série se trouve la relation
des peuples autochtones avec le territoire sur lequel vous vous trouvez. Nous avons
commencé ce programme pour offrir un espace propice à des discussions pertinentes,
en étant à l’écoute de la communauté et en imaginant des possibilités, une vision
collective et un chemin vers l’avant par l’entremise de rassemblements pour regarder
des films. Au cours de la série, nous avons présenté des discussions avec des artistes,
des cinéastes et des organisateurs communautaires en provenance de différents coins
de l’île de la Tortue.

Les quatre films de cette projection illustrent l’attention continue et le soin portés au
territoire, en présentant des histoires qui font avancer les communautés. Les films se
concentrent sur le retour des terres aux peuples autochtones en ayant été dépossédés,
la revendication du pouvoir sur les ressources, et les projets de développement qui
assurent que les générations futures vivront bien sur leur territoire.

Les films se concentrent sur le retour des terres aux peuples autochtones en ayant été dépossédés, la revendication du pouvoir sur les ressources, et les projets de développement qui assurent que les générations futures vivront bien sur leur territoire.

The Law is in the Seed, réalisé par Veronika Soul, explore un poème d’Alex Jacobs d’Akwesasne à propos du concept de loi des Haudenosaunee. Tourné en Kahnawá:ke, The Law is in the Seed met en vedette des femmes et des enfants qui lisent le poème aux côtés du poète à la suite des alors récentes hostilités armées qui avaient eu lieu à cause de leur résistance avant, durant et après la crise d’Oka. En parlant des premières notions de démocratie, Jacobs affirme que « ces graines proviennent d’Amérique »; la « grande loi de paix » est la constitution orale des Haudenosaunee. Bev Jacobs, la vice-doyenne de la Faculté de droit de l’Université de Windsor, déclare :

« Les traditions juridiques des Haudenosaunee sont basées sur des relations pacifiques avec toute la création, ainsi que des responsabilités envers le monde naturel et envers les sept prochaines générations. » [1]


Le film Invasion documente les événements s’étant déroulés à partir de 2019 au camp Unist’ot’en Camp, au point de contrôle Gidimt’en et au sein de la vaste nation Wet’suwet’en. Assemblant des images de trois cinéastes, Michael Toledano, Sam Vinal et Franklin Lopez, le film démontre clairement comment les injonctions obtenues par les compagnies de pipeline et imposées par la GRC sont des outils pour criminaliser les peuples autochtones sur leur propre territoire, perturbant violemment les gens, les économies, les terres et les relations non humaines. Invasion illustre la façon dont les injonctions ont ordonné aux gens de laisser les travailleurs du pipeline avoir accès au territoire Wet’suwet’en, tout en attirant de l’attention négative des médias. Les Unist'ot'en ont résisté farouchement en réoccupant des portions reculées de leur territoire. Il ne s’agit que d’une des nombreuses communautés qui s’efforce d’exercer son pouvoir sur ses terres.

Le film Extractions de Thirza Cuthand explore l’extraction des ressources en tant que façon de déposséder les peuples autochtones de leurs terres et des droits issus de traités. Il expose également les nombreux dangers qui viennent avec les projets d’extraction des ressources pour les femmes et les filles autochtones vivant près de ce
qu’on appelle les « camps d’hommes », des installations de logement temporaire pour des travailleurs majoritairement masculins. La cinéaste établit des comparaisons avec l’extraction des enfants autochtones de leurs familles et leurs cultures par le système des services sociaux au Canada. Il s’agit de la rafle du millénaire, qui s’est emparé du double d’enfants que la rafle des années 60 et qu’on décrit comme la continuité du système des pensionnats du Canada. Cuthand avance que l’indifférence mène à davantage d’extraction de ressources et de dommages à la planète, mais elle a néanmoins espoir en l’avenir.

Ôtênaw de Conor McNally est le plus long des quatre films, offrant un superbe répit par l’entremise d’imagerie et de paysages sonores au sein et autour d’Amiskwaciwaskahikan, ou Edmonton, en Alberta. Tourné en format 16mm et incluant à la fois des images réelles et abstraites, le film documente la tradition orale des contes à travers une promenade avec Dwayne Donald, un éducateur cri du Traité 6, Edmonton, Canada. Donald explique que « les histoires que nous recherchons afin de tenter de trouver différentes façons de vivre ensemble vont vraiment provenir des connexions aux endroits où nous vivons, de façon beaucoup plus profonde ». Les récits de sa philosophie nêhiyawak qu’il partage généreusement dans le film nous aident à réfléchir aux histoires de nos propres
communautés qui n’ont pas encore été racontées.

[1] Jacobs, B. K. (2018, September 21). Impacts of Industrial and Resource Development on the Wholistic Health of Akwesasronon: A Human Responsibility/Rights Solution. Retrouvé le 7 janvier 2021, de
https://prism.ucalgary.ca/bitstream/handle/1880/108777/ucalgary_2018_jacobs_beverley.pdf
 



Merci, miigwetch, anushiik, yaw^ko aux spectateurs à travers les États-Unis, le Canada et Israël. Nous vous encourageons à soutenir le film Invasion, car les Unist’ot’en ont toujours besoin de fonds pour réoccuper leurs terres et lutter dans les tribunaux coloniaux.

Veuillez faire un don ici.




Apprenez en plus sur Landback :

Land Back: A Yellow Head Institute Red Paper
What is Land Back? A Settler FAQ
Land Back! What do we mean? 4Rs Youth Movement
1492 Land Back Lane
CBC News Dudley George's death
Anishinabek News Land returned to Kettle and Stony Point


 

Il s’agit de la rafle du millénaire, qui s’est emparé du double d’enfants que la rafle des années 60 et qu’on décrit comme la continuité du système des pensionnats du Canada. Cuthand avance que l’indifférence mène à davantage d’extraction de ressources et de dommages à la planète, mais elle a néanmoins espoir en l’avenir.

À propos de les coordinatrice de cette série 



KAT PASQUACH
Kat Pasquach, coordinatrice des relations avec les Autochtones au Centre éducatif autochtone, animera une discussion à propos de la Solidarité noire et autochtone, abordant les sujets des affinités et de la délocalisation. Les étudiants, le personnel et les enseignants de l’Université de Windsor et du Collège St. Clair sont invités à y assister. 

JULIE RAE TUCKER
Julie Rae Tucker est la directrice des programmes publics et des revendications du Conseil des arts de Windsor et sa région. Elle est une artiste, commissaire indépendante et travailleuse culturelle basée à Windsor. Tucker a obtenu un baccalauréat en beaux-arts du Collège d’art et design de la Nouvelle-Écosse et une maîtrise en beaux-arts de l’Université de Windsor. Elle est Lunaapeewi, de la Première nation Munsee Delaware, de descendance colonisatrice.


 

VUCAVU est fier de collaborer sur la série de programmation en 2020-2021 « Nous ne sommes pas une phase : Série de projections et de discussions autochtones » avec l’Université de Windsor et du Conseil des arts de Windsor et de sa région.