​Ces 5 films sront disponibles pour un tarif de groupe de 7 $ du 6 au 20 juillet 2020.

VUCAVU est ravi de partager « À l’intérieur : L’art cinématographique et la vidéo pour les temps socialement éloignés », une collection d’œuvres qui reflètent certaines des situations surréalistes, l’isolement et les divisions sociales dans lesquelles nous nous trouvons actuellement.

Commissaire : Emily Collins

 
 

À l’intérieur : L'art cinématographique et la vidéo pour les temps socialement éloignés


Alors que nous voyons le monde aux prises avec des temps sans précédent, il ne fait aucun doute que nous nous trouvons face à des défis, des perturbations et des changements extraordinaires. Notre vie quotidienne a été bouleversée, confondant l’espace privé et le domaine public alors que, pour beaucoup, la vie professionnelle se mêle à nos loisirs. En même temps, nous assistons à la mise au jour des profondes inégalités sociales et économiques de la société. Bien que cet espace liminal soit criblé d’incertitudes et de disparités, il nous donne l’occasion d’imaginer et de nous battre pour une vision du monde que nous voulons voir de l’autre côté de COVID-9 ; un rite de passage et de processus à travers ce moment de transition.

 

Cette sélection d’œuvres se penche sur certaines des situations inédites dans lesquelles nous pourrions actuellement nous trouver en raison de l’éloignement social, de l’isolement ou de la quarantaine. Ces films explorent certaines des perspectives et des effets variés de cette réalité nouvelle et surréaliste, qui se trouve, pour certains, derrière le luxe de murs où le temps est à la fois arrêté et fortement fragmenté et flou. Pour d’autres, ces mois marquent une période de peur et d’injustice extrêmes. Certaines œuvres dépeignent l’enfermement physique ou psychologique et la spirale qui s’ensuit dans les pensées les plus sombres et les dimensions de la conscience de chacun. Les moments de solitude sont récupérés et imprégnés de dignité et de force. Notre passé lointain est soumis à un réexamen dans l’attente de l’avenir incertain qui nous attend.

 

 

 

Emily Collins détient un baccalauréat en littérature et culture comparative de l’Université de Western Ontario et une maîtrise en arts et culture de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas. Plus récemment, elle a complété une maîtrise en cinéma et études des médias à l’Université York à Toronto. Son projet de maîtrise multidisciplinaire, financé par le CRSH, a examiné l’intersection des représentations cinématographiques de l’espace, de lieux et du paysage avec une approche cinématographique de genre et féministe dans les films d’Agnès Varda. Emily a travaillé avec plusieurs institutions artistiques et culturelles dans des contextes locaux et internationaux notamment, avec la galerie Walter Phillips au Banff Centre for Arts ; au Festival Scope à Paris ; avec VUCAVU.com à Toronto ; et le Toronto International Film Festival (TIFF). Ses domaines d’intérêt comprennent : la théorie du film féministe, les études sonores, le son dans le cinéma, les femmes cinéastes et les festivals du cinéma. Sa thèse de doctorat est provisoirement intitulée « À l’écoute du genre : Les paysages sonores résistants dans les films féministes contemporains » (Traduction libre de : “Listening for Gender: Resistant Soundscapes in Contemporary Feminist Film." ).

 

Bien que cet espace liminal soit criblé d’incertitudes et de disparités, il nous donne l’occasion d’imaginer et de nous battre pour une vision du monde que nous voulons voir de l’autre côté de COVID-19 ; un rite de passage et de processus à travers ce moment de transition.