Bio
Né à Rivière-du-Moulin, au Saguenay, Martin Rodolphe a fait des études en peinture au sein de plusieurs ateliers à Chicoutimi, étudiant en alternance le fusain et l’acrylique. Il délaisse peu à peu la peinture et s’inscrit en 1996 au programme interdisciplinaire en art à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) - concentration cinéma et vidéo. Au cours de sa carrière, il a suivi plusieurs formations à l’Office national du film (ONF) et a également participé à des ateliers d’écriture dans le cadre du programme de Téléfilm Canada « Écrire au long » à l’Institut national de l’Image et du son (INIS). Scénariste et documentariste de formation, il réalise plusieurs genres, dont des études et des essais cinématographiques, avant de trouver son véritable créneau : le drame onirique.
En 2009, il entreprend un périlleux tournage sur le phare du Haut-fond Prince situé au confluent de l’estuaire du Saint-Laurent et de l’entrée du fjord du Saguenay. Sélectionné par plusieurs festivals, ce film intitulé Haut-fond Princelui mérite la Bourse de création au festival Regard international sur le court métrage au Saguenay en 2012.
En 2015, dans la même veine, il réalise un film intitulé Notre-Dame-des-Monts, un court métrage de 24 minutes avec la collaboration de la Chaire de recherche du Canada, pour une dramaturgie sonore au théâtre de l’Université du Québec à Chicoutimi et du Conseil des arts du Canada.
Actuellement, Martin Rodolphe travaille à la postproduction de son tout dernier opus Éléonore. Complément à ses deux derniers films (Haut-fond Prince et Notre-Dame-des-Monts), Éléonore s’inscrit dans sa filmographie comme un drame onirique influencé par l’héritage du naturalisme.